J’ai fait des études à l’IHECS, à l’époque une toute nouvelle école de « communication sociales ». C’est vite devenu une passion.
Au point que ce qui m’anime aujourd’hui, c’est la recherche de la communication « utile » : celle qui non seulement transmet le plus authentiquement possible le message souhaité mais qui se révèle capable d’initier une action, telle qu’une évolution d’attitude ou un changement de comportement.
J’ai pratiqué mon métier dans différents secteurs (et aussi dans l’enseignement) : notamment dans la communication médicale et plus spécialement encore pour des laboratoires de produits diététiques.
C’est là que j’ai été confronté à la crise mondiale d’obésité, et que j’ai aussi découvert – et étudié – ce grand marché très commercial des « régimes miracles » basé sur de leurs douteuses promesses qu’ils tiennent rarement.
En suivant la prodigieuse évolution des neurosciences, j’ai pris conscience que c’était dans le cerveau que tout se passait. Aucun régime ne peut réussir sans la motivation, et c’est le cerveau qui la secrète !
Mais le point capital, confirmé par l‘OMS, est que le surpoids et surtout l’obésité une fois installés sont très difficiles à soigner: il n’existe aucun médicament !
Les grandes campagnes médiatiques d’incitation à changer de comportement alimentaire n’atteignent pas vraiment leur but. Même le milliard et demi de dollars de l’opération «Let’s Move» de Michelle Obama, qui visait à ramener le taux de surpoids des jeunes américains de 30% à 5%, n’a pu que le laisser filer à 33%, en évitant peut-être pire !
Seule la prévention, dit l’OMS, a des chances de succès.
J’en ai conclu qu’elle devait s’adresser aux enfants, le plus tôt possible, avant l’ancrage de mauvaises habitudes pour espérer obtenir des résultats durables. Comment capter l’attention des enfants, sinon par leur goût universel du jeu ?
J’avais toujours présent à l’esprit mon expérience de 11 ans avec les
Responsible Young Drivers m’avait montré qu’on pouvait plus sûrement
influencer les comportements des jeunes en leur confiant le responsabilité de trouver eux-mêmes des solutions qu’en les assommant de discours ou de contraintes.
Peut-on tabler sur la « responsabilisation » des enfants de 5 ans ? Pourquoi pas ? Le petit enfant n’a de cesse que de vouloir faire les choses par lui-même : « Laisse-moi faire, maman ! »
Les jeunes enfants aiment jouer, explorer et s’amuser – c’est ainsi qu’ils découvrent le monde et qu’ils se découvrent eux-mêmes. Les enfants aiment aussi les photos, les vidéos et les jeux, surtout le jeux vidéo.
Un jeu vidéo “mobile”, sans console ! Un jeu totalement amusant, sans blabla éducatif, et néanmoins capable de leur faire aimer fruits et légumes tout en les sortant de leurs consoles. C’était le moment Eureka.
Rassembler ce que les enfants aiment faire et ce qu’ils doivent explorer pour grandir en bonne santé.
Après quelque années de recherches sur la neuro-pédagogie, et surtout l’adhésion au projet du Pr. Henri Steyaert , chef de la Clinique du Poids Junior (HUDERF), l’idée est devenue réalité.
La première version de Keshi, en 2D, a été testée avec succès en fin 2019.
Il lui manquait cependant de quoi remplir la moitié de sa mission, apprendre à bouger, une exigence du Pr. Steyaert, et une condition de son appui.
Une rencontre magique avec Fabien Bénétou, WebXR developer and consultant (notamment auprès de l’UE), a propulsé Keshi vers la Réalité Augmentée, à l’image de Pokémon Go, le jeu vidéo mobile aux 800 millions de téléchargements.
Sans l’aide concrète des 3F (Family, Friends & Fools), Keshi n’aurait pu franchir cette étape. Grâce à eux, en juillet 2020, une nouvelle société (srl) a été créée : UTILE GAMES, riche aussi d’autres projets ambitieux de jeux vidéo « à impact comportemental».
Le prototype de Keshi 3D AR (Version9) en Réalité Augmentée permet maintenant de démontrer et tester son « gameplay » et d’indiquer clairement la voie de son futur développement jusqu’à sa mise sur le marché en fin d’année.
Le programme en 2021 va consister à rendre le jeu encore plus attractif, lui ajouter des récompenses et des « histoires » pour faire durer l’envie de jouer et d’ajouter des fonctionnalités utiles aux parents pour leur permettre de devenir les bienveillants complices de la croissance de leurs enfants.
Pour que les enfants puisse grandir sans crainte.
Jean-Pierre Snyers,
fondateur (2016). Associé de Utile Games.srl (17 juillet 2020)
Formation médicale de base (3 ans) Ulg, IHECS, Cepac (Solvay)
Expertise en communication sociale, médicale, politique, création d’agences de communication commerciale. Expérience majeure: campagnes médiatiques et événementielles de prévention routière: agir sur le comportement des jeunes conducteurs. (Responsible Young Drivers 1989-2001)
Stephanie Neerdael,
Expert Food & Marketing,
Fondatrice de Food & Pleasure : ateliers de nutrition,
Ambassadrice Good Food Brussels Environnement
Partnariats, Ecoles, Institutions
Nicolas de Kerchove,
Business Development,
Entrepreneur récompensé de jeux vidéo (Arteam, Fire Falcom)
Implantation internationale de Keshi
Maxence De Beys,
co-fondateur, entrepreneur, Owner @ WallSmart Ephec, Ichec, Solvay, Analyst Accenture.
Stratégie, actionnariat
Marcus Leysen,
Administrateur de sociétés,
Ingénieur commercial Solvay
Finance & administration
Antoine Snyers,
Web Developer at Social Lab, Bruxelles. Créateur du premier prototype.
Développement
Benjamin Snyers,
Managing Director Social.Lab Inc, at Ogilvy USA, NewYork.
Marketing réseaux
Professeur Henri Steyaert,
Vice-Doyen de la Faculté de Médecine,
Université Libre de Bruxelles (ULB),
Ancien chef de la Clinique du Poids Junior, HUDERF
Diane Drory,
Psychologue et Psychanaliste, Auteur,
Présidente honoraire de la Fédération belge des psychologues
Pr. François Potdevin,
Université de Lille · Faculté Sport, Sciences et Education Physique,
Promoteur d’une étude (Master) de l’activité physique dans Keshi
Pascal Minotte,
Psychologist, researcher, Namur
Vincent Doumier,
Corporate Director