Les comportements se forment dès le plus jeune âge. A 5 ans, votre enfant a plus envie de s’amuser avec des jeux que d’entendre les mêmes conseils et interdictions sans cesse répétés. Glisser subrepticement ces conseils dans un jeu ne sert à rien: aucun enfant ne sera dupe.
Tous les parents savent cependant qu’avec amour et patience, on peut les aider à construire les bons réflexes qui les protégeront toute leur vie: se garder des objets tranchants, de la flamme, des liquides corrosifs, des inconnus et des moustiques. Pour les sucreries, les chips, le coca et tout le reste, ça peut s’avérer plus difficile.
Comment leur apprendre dès la petite enfance se méfier de certains aliments et intérioriser l’importance de l’activité physique régulière ?
La pédagogie active1 nous apprend que l’on peut proposer à l’enfant d’explorer des problèmes et en découvrir par lui-même la solution. Et utiliser des objets ludiques pour accrocher son intérêt et fixer son attention.
Keshi est là pour aider l’enfant à découvrir comment devenir responsable de lui-même. Et pas juste obéissant.
Au XXIème siècle, c’est le jeu vidéo qui a envahi l’univers ludique de l’enfance – et même le paysage culturel des adultes– au point de devenir leur média dominant.
Sa capacité d’immersion multupliée par les innovations technologiques récentes (réalité virtuelle ou augmentée, connectique, géolocalisation) ont ajouté un pouvoir accru au rôle que le jeu a toujours joué dans l’apprentissage et la transmission.
Keshi, c’est mettre tout cela au service de la santé des enfants et des efforts des parents.
Peut-on tabler sur la « responsabilisation » des enfants de 5 ans ? Pourquoi pas ? Le petit enfant n’a de cesse que de vouloir faire les choses par lui-même « Laisse-moi faire, maman ! Non, tu es trop petit (= je voudrais que tu le restes, inconsciemment).
Son conflit intérieur, c’est l’opposition entre le merveilleux plaisir de manger plein de bonnes et de nouvelles choses sucrées et les interdictions d’autant plus incompréhensibles qu’elles sont enrobées d’amour maternel : qui veut mon bien en m’interdisant mon plaisir ?
En choisissant les aliments et en bougeant pour conduire son avatar, l’enfant découvre qu’il peut aussi bien le laisser s’empiffrer et s’affaiblir que le faire grandir pour devenir costaud : le superhéros auquel il s’identifie.
Prenons un exemple : pour garantir leur sécurité en rue, vous n’expliquez pas à vos enfants tout le code de la route, ni l’histoire des marques de voiture, ni la technologie des feux rouges. Vous leur répétez « tu regardes gauche et puis à droite » ou bien « quand le petit bonhomme est vert, tu passes, s’il est rouge tu attends ». Jusqu’au moment c’est devenu un automatisme qui fonctionne même inconsciemment.
Les simulateurs fonctionnent comme ça: vous pilotez un avion virtuel avec un vrai stick et vos mains et votre cerveau acquièrent les bon réflexes.
Keshi met l’enfant aux commandes de sa propre croissance au travers de celle d’un avatar. Qui n’a pas eu envie de devenir un superhéros ? Le considérable succès des champions de Marvel de laisse aucune place aux doute !
Le jeu vidéo, grâce à sa remarquable capacité immersive, génère chez l’enfant qui joue de très fortes émotions positives chaque fois qu’il gagne. Et il finit toujours par gagner, parce que le jeu est construit pour ça.
Ces émotions se lient à l’expérience du jeu et il est probable qu’elle installent dans le cerveau de nouveaux mini-réseaux neuronaux de plaisir et de satisfaction, qui équilibrent ceux du plaisir de manger des hamburger ou de rester au creux du sofa.
Et contrebalancer ceux qu’essaient d’implanter la publicité pour les aliments industriels, sodas, barres sucrées, sauces, etc.
A cela s’ajoute une dimension, capitale: en s’attachant à son avatar, tel un doudou auquel l’enfant tient plus que tout (rappelez-vous le vôtre !), le petit joueur s’identifie à lui. Il s’investit émotionnellement dans ses efforts pour le transformer en super-héros. Il est l’acteur de son succès grâce à ses choix d’aliments et à ses propres mouvements. Les deux resteront à jamais affectés d’un charge émotive positive dans sa “carte mentale” de la croissance.
Dès sa naissance, l’enfant s’engage dans la voie de l’autonomie. C’est sa finalité. Il s’extrait progressivement de sa dépendance à l’amour de ses parents tout autant qu’à leur autorité.
L’enfant découvre très tôt les plaisirs, et le plus important pour sa survie, celui de se nourrir. A 5 ans il sait ce qu’il préfère : généralement le chocolat plutôt que les brocolis !
Alors, quand ses parents aimants et aimés, insistent pour que les 5 fruits-légumes remplacent les hamburgers et les sodas, comment l’enfant ne vivrait-il pas un débat intérieur, un conflit troublant ? Ceux qu’il aime n’aiment pas ce qu’il aime.
Comment peut-il se l’expliquer ? Surtout, comment lui expliquer ? un cours de diététique accéléré ?
Reste l’acte d’autorité. Même enrobée d’amour, il reste dans la relation de dépendance. Alors que justement, la trajectoire de sa propre fusée est déjà sur une orbite qui tend à échapper à la gravitation parentale.
Il y a tout ce qu’il faut pour générer et alimenter un conflit, que beaucoup de parents vivent au quotidien.
Keshi est un médiateur, il va faire le boulot. Plus d’autorité dominante. L’enfant est seul avec le problème : nourris ton avatar comme tu en as envie, tu verras ce qu’l deviendra. Et si tu veux devenir, avec ton avatar, un superhéros, tu comprendras vite comment faire. Tu n’oublieras jamais. Un signal d’alarme te restera gravé quelque part dans le cortex, parmi les quelques millions d’autres qui nous permettent de vivre.
qui n’ambitionne que de créer des réflexes “de précaution”: enregistrer que certains aliments, tout comme l’inactivité, ne sont pas bons pour sa propre croissance. Keshi ne cherche pas à apprendre, mais à combattre des émotions par d’autres émotions.
D’autres jeux, à d’autres âges, pourront créer d’autres attitudes favorables: compétences, connaissances et, motivations.
1 La pédagogie active.
Maria Montessori, née le 31 août 1870 à Chiaravalle près d’Ancône dans les Marches et morte le 6 mai 1952 à Noordwijk aan Zee, est une médecin et pédagogue italienne. Elle est mondialement connue pour la méthode pédagogique qui porte son nom, la pédagogie Montessori.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Montessori
La pédagogie Freinet est une pédagogie originale mise au point par Célestin Freinet et son épouse Élise1 et fondée sur l’expression libre des enfants ; texte libre, dessin libre, correspondance inter-scolaire, imprimerie et journal étudiant, etc.
Apprendre aux enfants par le tâtonnement expérimental dans des situations réelles de "travail imité" (…)
L'apprentissage par la pratique et le projet concret, contre l'idée illusoire, mais commune de l'éducation classique formelle et verbale. (C'est en forgeant…)
Rendre l'enfant acteur de ses apprentissages et contribuer à son émancipation
La pédagogie de Decroly repose sur les fondements suivants: la globalisation: c’est l’idée que l’enfant pense et apprend globalement. Par conséquent, c’est une approche complète et transversale qu’il faut proposer à l’élève, pour passer ensuite à l’analyse, aux détails, à l’abstrait.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ovide_Decroly