L’obésité, le surpoids, les maladies chroniques qui en découlent (diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer…) sont un fléau mondial. Selon l’OMS, 39% des adultes âgés de 18 ans et plus étaient en surpoids en 2016 et 13% étaient obèses. La plupart de la population mondiale vit dans des pays où le surpoids et l’obésité font davantage de morts que l’insuffisance pondérale. En 2019, 38 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses.
Aujourd’hui, un enfant sur cinq risque d’être en surpoids ou obèse à l’entrée à l’école primaire. Au niveau mondial, 41 millions d’enfants de moins de 5 ans sont en surpoids ou obèses 1 et d’ici 2030, on prévoit que plus de 250 millions d’enfants et d’adolescents de 5 à 19 ans seront en surpoids (voir liens)
Les régimes sont souvent culpabilisants et peu efficaces à long terme. Les interdictions, les répressions, les bons conseils accusateurs, bref la méthode d’éducation traditionnelle (et rationnelle) est peut-être bien une approche dépassée pour obtenir des changements de comportements consentis et durables.
L’échec, passé sous silence, de la lutte contre la progression de l’obésité dans tous les pays indique que le seul risque d’essayer une autre voie, c’est de faire mieux.
1 World Health Organization, 2016 estimate.
https://www.who.int/dietphysicalactivity/childhood/en/
2 World Obesity Federation, 2019 projection
50% des enfants en surpoids et obèses resteront obèses à l’âge adulte et seront plus susceptibles de rester obèses à l’âge adulte et plus exposés au risque de développer un diabète, une hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires.
L’obésité infantile touche les enfants de tous les pays, cultures et ethnies. Il est en train d’exploser dans les pays émergents.
Consommer plus de calories qu’on n’en dépense.
Autrement dit, manger trop par rapport à l’énergie dépensée.
Les raisons sont claires :
L’obésité infantile est donc devenue une véritable pandémie. Les choses vont
s’aggraver si nous n’agissons pas.
Une meilleure alimentation (moins de graisses et de sucre, plus de fibres, de céréales, de fruits et de légumes) et un exercice physique régulier sont le meilleur remède contre le surpoids.
Nous connaissons les causes de l’obésité infantile. Heureusement, nous en connaissons aussi les remèdes.
Une meilleure alimentation (moins de graisses et de sucre, plus de fibres, de céréales, de fruits et de légumes) et un exercice physique régulier sont le meilleur remède contre le surpoids.
Mais les deux doivent aller de pair. Une alimentation plus saine sans exercice ou une activité physique sans réduction de la consommation de graisses et de sucre ne fonctionneront pas mieux l’une que l’autre.
Pour obtenir de meilleurs résultats, les bonnes pratiques doivent être adoptées dès le plus jeune âge, de manière à ce que les effets se fassent sentir plus longtemps sur la croissance de l’enfant.
Pour lutter contre l’obésité infantile, il faut un plan. Et chacun a un rôle important à jouer: les gouvernements, les institutions médicales, l’industrie alimentaire et des boissons, les écoles et les parents.
Même l’industrie de la publicité et du divertissement peut jouer un rôle en donnant l’exemple de comportements sains et en faisant la promotion d’aliments utiles, mais sans pour autant regarder de haut les enfants en surpoids ou obèses.
Au Royaume-Uni, le gouvernement a publié en 2016 une stratégie de lutte contre l’obésité infantile. Cette stratégie comprend entre autres une taxe sur les boissons gazeuses, des campagnes d’information du public et des programmes de réduction des calories. Bien qu’elle constitue un pas dans la bonne direction, elle a été fortement critiquée par les experts en nutrition infantile pour son manque d’ampleur.
En France, le Programme National Nutrition Santé (PNNS), plus connu sous son slogan « Manger Bouger », a été lancé en 2001 avec un objectif similaire d’amélioration de la santé nutritionnelle du public. Le PNNS comprend des recherches scientifiques, des groupes de réflexion d’experts et d’autres ressources pour guider l’action législative et informer le public sur la manière de mieux manger et de faire plus d’exercice.
Aux USA, le programme de repas scolaires de Michelle Obama (officially appelé « The Healthy, Hunger Free Kids Act ») a été lancé en 2010 aux États-Unis. Il a introduit des changements dans les cantines scolaires de tout le pays en proposant des repas avec moins de teneur en graisses et en sucre que les repas traditionnellement servis.
Michelle Obama a également lancé une initiative appelée « Let’s Move » pour encourager l’activité physique chez les enfants. L’objectif à atteindre était de réduire le taux de surpoids des adolescents de 30% à 5%. Ces programmes n’ont pas réussi. Let’s Move, par exemple, s’est même terminé par une légère augmentation du taux d’obésité infantile.
Toutes ces initiatives s’appuyaient sur une autorité institutionnelle pour imposer certaines normes à la population cible (les enfants) sans offrir autre chose que de dire « c’est pour votre bien ».
C’est pourquoi nous devons essayer quelque chose de nouveau. Une approche qui rend les enfants heureux de participer, pour qu’ils acquièrent de bons comportements sans même s’en rendre compte.
Keshi est radicalement différent au lieu de faire la leçon aux enfants sur ce qui est bon pour eux, il utilise l’aspect ludique d’un jeu vidéo pour leur permettre d’acquérir et de développer instinctivement des comportements sains.
Cette approche innovante de gamification, inspirée par la pédagogie active, signifie que les enfants accepteront plus naturellement avec Keshi d’acquérir de nouvelles habitudes qui dureront plus longtemps.